Le droit à la dignité est aujourd’hui un droit fondamental. Il est inscrit à l’article L. 1110-2 du Code de la santé publique. Le droit à la dignité inclut le respect de la personne et de son intimité.
Ce droit est inscrit dans le titre VIII de la Charte de la personne hospitalisée du 2 mars 2006 qui précise que : « Le respect de l’intimité de la personne doit être préservé lors des soins, des toilettes, des consultations et des visites médicales, des traitements pré et post-opératoires, des radiographies, des brancardages et plus généralement à tout moment de son séjour hospitalier. La personne hospitalisée est traitée avec égards ».
La dignité est un droit fondamental et large, qui implique une attitude générale devant être adoptée par l'ensemble des professionnels de santé et ce, de l'accueil du patient au sein de l'hôpital jusqu'à sa sortie. La dignité est impliquée dans toute relation verbale ou non verbale, mais c'est dans le soin que le respect de l'autre, en tant que personne, doit être particulièrement préservé.
Dans les situations de fin de vie ou de traitements lourds par exemple, la vigilance s’impose particulièrement pour des personnes vulnérables, affaiblies par la maladie.
Le droit au respect de la dignité ne cesse pas avec le décès de la personne. En effet, l’article R. 4127-2 du Code de la santé publique dispose que : « Le médecin, au service de l’individu et de la santé publique, exerce sa mission dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité. Le respect dû à la personne ne cesse pas de s’imposer après la mort ».